Le joueur d’echec

Cela ne dure que le temps d’une traversée en bateau.

Quelques hommes et femmes quittent le port de New York en direction de Buenos Aires. Nous sommes en 1941. Très vite, la rumeur court. Le champion mondial d’échec est à bord. Un grand mystère tourne autour de cette étrange célèbrité. Il n’en faut pas plus pour saisir la curiosité et la fierté de certains hommes, souhaitant désormais affronter le prétendu héros.
C’est ainsi, lors d’une innocente partie d’échec, qu’un aristocrate autrichien dévoilera l’enfer l’ayant mené à la maitrise de l’art de ces pions en noir et blanc.

Le joueur d’échec est un exemple des douleurs mentales profondes pouvant être infligées lors des détentions nazies.

Cette œuvre est une adaptation d’un des romans les plus connus de Stefan Zweig. Selon moi, il est facile d’en mesurer la réussite. Les dessins sont vibrants et ténébreux. L’atmosphère est lourde alors que les couleurs sont diaprés. Enfin, de subtiles et superbes références aux maitres de l’époque tels que Gustav Klimt ou Egon Schiele parsèment ce magnifique roman graphique.

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